Concours contrôleur DGFIP : présentation

Vous souhaitez présenter le concours de contrôleur DGFIP mais vous ne savez pas par où commencer ? Pas de panique ! Mon concours DGFIP vous aide à mieux comprendre ce concours très particulier.

Dans un premier temps, la rédaction vous propose de faire le point sur la profession de contrôleur des finances publiques. Dans un second temps, nous nous attacherons à comprendre le déroulé de chacune des épreuves.

En avant pour le décryptage !

1/ La fonction de contrôleur des finances publiques

Le concours de contrôleur des finances publique offre de multiples opportunités de carrières et une rémunération attractive. Cela n’est pas négligeable par les temps qui courent !

a) Le concours de contrôleur DGFIP : des missions variées

Le concours de contrôleur DGFIP, anciennement contrôleur des impôts est un concours de catégorie B. Il permet d’exercer une multitude de missions au sein de la Direction Générale des Finances publiques qu’il s’agisse de fiscalité, de gestion publique ou des missions transverses. 

Dans la branche fiscale (ancienne Direction Générale des Impôts) vous pourrez exercer des missions de gestion ou de contrôle. Par exemple, au sein d’un service des impôts des particuliers ou des entreprises vous serez chargé de la détermination de l’assiette de l’impôt, de son calcul ou de son recouvrement. Vous pourrez également effectuer une mission de contrôle sur pièces dans un pôle de contrôle et d’expertise (PCE) ou un pôle de contrôle des revenus patrimoniaux (PCRP).

Par ailleurs, les missions relatives à la gestion publique (ancienne Direction Générale du Trésor) sont relativement différentes. Il s’agit pour l’essentiel d’œuvrer à la bonne exécution du budget de l’Etat ou des collectivités locales. Le contrôleur est donc amené à exercer des missions diversifiées, localement, au sein des trésoreries et dans les directions, ou en administration centrale.

Enfin, les missions transverses permettent au contrôleur de participer à des tâches qui ne sont pas uniquement de la fiscalité. Il peut, en effet, contribuer à la gestion des ressources humaine, à la formation professionnelle ou encore à la logistique.

La pluralité de ces missions offre ainsi au contrôleur des finances publiques une multitude de choix de carrières. Certes, il s’agit pour l’essentiel de fiscalité, mais celle-ci recouvre de multiples aspects : fiscalité locale, d’Etat, gestion fiscale, contrôle … Bref, il vaut mieux ne pas avoir une aversion pour les chiffres !

b) Une rémunération attractive

J’en viens au nerf de la guerre, « pas que » me direz-vous, mais que voulez-vous on ne travaille pas pour la gloire.  En effet, l’aspect financier peut motiver certains d’entre nous (pas tous) à présenter le concours de contrôleur DGFIP. 

La rémunération annuelle nette est de 23 116 € soit 1926 €/ mois en début de carrière. 

Par ailleurs, les syndicats publient chaque année la grille indiciaire de la fonction qui permet de constater l’évolution dans le temps de l’échelon et du grade :

Pour calculer cette évolution, il convient de multiplier l’indice majoré par la valeur du point d’indice. Prenons, par exemple, l’échelon 1 de contrôleur 2ème classe : l’indice majoré au premier janvier 2020 est de 343. Si l’on multiplie l’indice majoré par la valeur du point d’indice soit 4.686 on obtient 1 607 euros soit la rémunération brute hors primes. En ajoutant les diverses primes perçues et en déduisant les cotisations, on obtient le salaire net. 

Par ailleurs, deux éléments sont à prendre en considération pour un contrôleur des finances publiques qui débute. Son ancienneté professionnelle, administrative et privée, peut être reprise ce qui lui permet d’être reclassé directement dans un autre échelon que le premier. Il peut également évoluer comme contrôleur de 1ère classe, contrôleur principal ou inspecteur des finances publiques !

2/ Les conditions nécessaires à la présentation du concours de contrôleur DGFIP

L’arrêté du 16 mai 2019 autorise, au titre de l’année 2019, le recrutement des contrôleurs des finances publiques. Le candidat doit nécessairement avoir le baccalauréat, un diplôme de niveau IV ou un équivalent prévu par le décret du 13 févier 2007.

Vous noterez que les postes à pourvoir ne figurent pas dans l’arrêté d’ouverture du concours. Ceux-ci sont fixés en général une quinzaine de jours avant le début des épreuves. Nous les publierons lorsque ce sera le cas !

3/ Les épreuves du concours contrôleur DGFIP

Le concours se compose de trois types d’épreuves bien distinctes les unes des autres : la pré-admissibilité, l’admissibilité et l’admission.

a) La pré-admissibilité

La pré-admissibilité est sans doute l’épreuve la plus atypique dans la mesure où elle ne repose pas sur une spécialité que vous pouvez maîtriser. En effet, c’est un QCM de 54 questions qui mêle français, culture générale, mathématiques et logique. L’épreuve dure 1 H 30 et est coefficient 2. Elle peut sembler complexe à appréhender du fait de la diversité des thèmes abordés. Toutefois, un maître mot subsiste : entrainement ! 

Sur Mon concours DGFIP nous mettons tout en œuvre pour que vous puissiez vous entraîner au mieux au QCM. En effet, nous avons corrigé les QCM des années passées du concours contrôleur DGFIP et du concours commun d’agent des finances publiques. Vous pouvez donc vous y exercer en temps réel comme si vous étiez en concours !

Entrainez-vous aux qcm !

b) L’admissibilité

Passons maintenant à l’étape de l’admissibilité. Celle-ci se compose de deux types d’épreuves. En premier lieu, un cas pratique sur un dossier documentaire à caractère économique et financier (coefficient 4, durée 3 heures). En second lieu, il s’agit pour le candidat de choisir entre :

  • Un ou plusieurs problèmes de mathématiques à solutionner
  • Composer sur un sujet d’économie
  • Résoudre des exercices de comptabilité
  • Composer sur des cas pratiques juridiques

Le coefficient de l’épreuve est de 3 et celle-ci dure 3 heures.

À noter qu’une épreuve facultative de langues étrangères d’1H30 et coefficient 1 peut permettre au candidat d’obtenir des points complémentaires. Toutefois, les uniques points supérieurs à 10 sont pris en compte. 

c) L’admission

C’est sans nul doute l’épreuve la plus redoutée par les candidats. Elle se compose d’une présentation par le candidat de son parcours pendant 5 minutes puis d’un échange de 20 minutes, avec le jury, sur « sa connaissance de l’environnement économique et financier ».  L’épreuve a un coefficient de 6 et peut donc renverser considérablement la vapeur en cas d’échec.

Si la tâche peut sembler insurmontable de prime abord tout est affaire de préparation. En effet, l’oral du concours de contrôleur DGFIP exige une préparation minutieuse quant à :

  • La gestion des 5 minutes extrêmement importantes pour présenter son CV ;
  • L’appréhension de l’environnement de la DGFIP et des connaissances et actualités économiques incontournables.

Il s’agit donc d’un concours qui offre des perspectives de carrières et d’emploi très intéressantes mais qui nécessite une préparation minutieuse. 

Mon concours DGFIP vous accompagne tout au long de ce parcours ! 

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