Chaque année le mystère demeure : quel est le barème de notation pour le QCM des concours de la DGFiP ? Une seule chose est certaine, chaque mauvaise réponse sera sanctionnée !
Avant 2015, l’épreuve du QCM d’agent administratif des finances publiques n’était pas sanctionnée par des points négatifs en cas de mauvaise réponse. Ainsi, il n’y avait aucune difficulté pour ce concours. Même en l’absence de connaissance sur le sujet, le candidat pouvait répondre à chaque question sans prendre de risque. Le barème de notation du QCM était simple : une bonne réponse, un point ; pas de réponse, pas de point.
Désormais, les QCM des concours d’agent et de contrôleur sont sanctionnés par des points négatifs en cas de mauvaise réponse. Ainsi, la donne change. Désormais, il faut développer une tactique pour réussir l’épreuve du QCM des concours DGFIP. Et ce d’autant plus que personne ne connait le barème de notation du QCM des concours DGFiP.
S’il est conservé secret par l’administration, chaque année les candidats tentent d’en percer le mystère.
1) L’épreuve du QCM DGFiP : rappel
Pour réaliser l’épreuve de pré admissibilité des concours DGFiP, vous disposez d’1h30. Il vous faudra alors répondre à un questionnaire à choix multiples composé de 54 questions.
Vous ne devez donner qu’une seule réponse par question !
À chaque question, vous avez le choix entre 7 réponses :
- 1
- 2
- 3
- 4
- T : toutes les réponses sont correctes
- A : aucune des réponses n’est correcte
- O : vous avez également la possibilité́ de cocher cette case si vous ne souhaitez pas répondre à la question et ainsi éviter de perdre des points. En effet, n’oubliez pas que les mauvaises réponses sont sanctionnées !
2) Le barème de notation du QCM DGFiP : les bonnes réponses
Il est certain que toute bonne réponse vous fera gagner des points. Il faut donc tenter d’accumuler le plus de points possibles afin de limiter les pénalités induites par les mauvaises réponses.
Beaucoup de personnes pensent qu’une bonne réponse donne 1 point. Or, ce n’est pas forcément le cas. Différentes recherches mettent en avant le fait que le barème de notation du QCM DGFiP ne serait pas aussi simple. Toutes les questions n’apporteraient pas le même nombre de points. Ainsi, une bonne réponse pourrait rapporter entre 1 à 3 points.
3) Le barème de notation du QCM DGFiP : les omissions
L’absence de réponse n’entraîne pas la perte de points. Ainsi, une omission est moins pénalisante qu’une réponse fausse. Pour choisir cette option, vous devez cocher la case « O » ou ne rien cocher.
Il est intéressant d’utiliser cette option lorsque vous n’avez aucune idée de la réponse à apporter. Il faut également l’utiliser lorsqu’aucune des réponses proposées ne ressort du lot.
Attention ! Certains estiment que pour la catégorie des mathématiques, la bonne réponse se trouve souvent au sein des 4 réponses proposées. Ainsi, il serait plus judicieux de tenter sa chance parmi les 4 propositions (1, 2, 3, 4) que de ne rien tenter. Le risque à prendre étant alors ici mesuré. Évidemment, cette stratégie ne doit pas être utilisée pour toute la partie « mathématiques ». Il convient de l’utiliser avec parcimonie.
4) Le barème de notation du QCM DGFiP : les erreurs
Si personne ne connait le barème de notation du QCM du concours DGFIP, une chose est certaine : toute mauvaise réponse entraîne une pénalité.
Pour le concours de contrôleur, en parcourant différents forums et sites internet, il semble que la pénalité par mauvaise réponse soit comprise entre 0,20 et 0,50. Il est difficile d’établir un barème de notation car certaines années des questions sont neutralisées par l’administration.
Il est très probable que l’administration utilise un barème de notation similaire pour le QCM DGFiP du concours d’agent.
Ainsi, le barème de notation du QCM DGFiP est très certainement le suivant :
• Bonne réponse : entre +1 et +3 points selon la question
• Mauvaise réponse : entre -0,20 et -0,50 points
• Omission : neutre
5) Nos conseils pour réussir
Pour répondre au QCM de la DGFiP, il y a deux écoles :
- les premiers jouent la sécurité et ne répondent qu’aux questions dont ils sont certains de la réponse à 100%. Dans ce cas, il faut être sacrément balaise et notamment exceller dans un des domaines. Il faut ainsi soit avoir une très bonne culture générale et maitriser le français, soit être excellent en mathématiques et avoir un très bon sens logique ! En effet, pour réussir cette épreuve, il va falloir répondre a minima à la moitié des questions ; et ce sans se tromper dans ses certitudes
- les seconds considèrent qu’il faut répondre au plus de questions possibles. Il faut commencer par les questions pour lesquelles on connait la réponse à coup sûr. On revient sur les questions pour lesquelles on avait des hésitations : on évalue alors la meilleure option. Et pour les questions pour lesquelles on ne dispose d’aucune piste, on répond à l’instinct et donc au pif ! On mise alors sur un gros capital chance.
La décision la plus sage est de faire un mix des deux écoles : je réponds aux questions dont je suis certain de la réponse. J’écoute mon instinct sur certaines autres questions : le sujet me dit quelque chose, je penche pour cette réponse. Enfin, pour les questions pour lesquelles j’ignore totalement la réponse, je ne réponds pas.
6) Conclusion
Pour réussir cette épreuve, la méthodologie est également essentielle. Il n’est pas nécessaire de répondre aux questions dans l’ordre. Il vaut mieux d’abord se concentrer sur les réponses dont vous connaissez la réponse. Vous passez ainsi rapidement sur ces questions et gagnez du temps pour réfléchir à votre stratégie sur les autres questions. Il est inutile de perdre du temps en bloquant sur une question. Passez immédiatement à la suivante. Ensuite revenez sur les questions laissées en suspens.
Pour conclure, peu importe le barème de notation du QCM des concours DGFiP. Pour réussir, il n’y a pas de secret, pour chacune des épreuves, il faut réviser, s’entraîner, et faire nos annales.
Bon courage à tous !!
Bonsoir,
L’année dernière c’était combien la note du dernier pré admissible au qcm de contrôleur des finances publiques.