Le grand oral des concours de la DGFIP, ou oral de motivation, est une épreuve très particulière nécessitant une bonne préparation. Mon concours DGFIP vous propose de mettre en évidence les principales erreurs à éviter pour les trois concours (agent, contrôleur et inspecteur). Vous mettrez ainsi toutes les chances de votre coté pour obtenir le Graal : l’admission !
1/ Ne pas prêter attention à son style vestimentaire
C’est une erreur extrêmement commune qu’il convient de pointer. Vous avez sans doute déjà entendu parler de ce candidat qui est venu à l’oral de concours (quel que soit la catégorie) avec un vieux pull et un jean « baggy ». Sachez qu’il n’y a rien de plus déplaisant pour un jury que de voir un candidat prendre à la légère son oral de concours. Certains me rétorqueront « l’habit ne fait pas le moine » et c’est vrai. Toutefois, mettez vous une seconde à la place d’un recruteur et demandez-vous ce que vous préfèreriez ? Un candidat qui renvoie une image soignée et professionnelle (chemise a minima pour les hommes et dans l’idéal costume et pour les femmes, tailleur, blazer…) ou une personne qui ne juge pas utile de soigner son apparence ?
L’exemple est valable pour vous mesdames. Évitez les décolletés aguicheurs. Certaines me diront qu’il s’agit de bon sens, mais cela se présente dans de nombreux cas. Le jury n’apprécie pas et considère cela vulgaire.
2/ Ne gesticulez pas dans tous les sens
Le grand oral des concours de la DGFIP est un exercice stressant et s’analyse comme un véritable entretien de recrutement. Un peu comme au théâtre, il faut que vous maîtrisiez vos émotions. Adoptez une posture convenable (pas avachi sur sa chaise) et les mains apparentes posées sur la table. Évitez de vous agiter dans tous les sens ou encore d’entortiller vos mains, de jouer avec votre stylo ou d’avoir des tics récurrents qui vont focaliser l’attention du jury. Votre jury doit être concentré sur vos paroles et non pas sur vos mouvements.
Afin de vous préparer au mieux, filmez-vous en situation réelle pour avoir une idée précise de vos mouvements pendant votre présentation notamment. Ce simple exercice est extrêmement utile dans la mesure ou il va vous permettre de vous rendre compte de votre attitude. Vous serez surpris de la divergence entre l’image que l’on pense renvoyer et la réalité.
3/ Ne pas s’intéresser à l’actualité économique et financière
Le grand oral des concours de la DGFIP est une épreuve qui consiste certes à déterminer vos motivations. Cependant, il y a un volet de connaissances minimales à avoir, sans quoi, le jury vous pénalisera. Un candidat qui ne connait pas des notions élémentaires de finances publiques, telles que la définition de la dette publique ou du déficit public, risque d’être pénalisé.
Maîtriser des notions d’économies de base n’est également pas une option. Il n’y a rien de plus ennuyeux, aussi bien pour vous que le jury, qu’un oral ou le candidat se contente de répondre « je ne sais pas ».
À titre personnel, je vous conseille la chaine youtube « Stupid Economics » qui permet d’acquérir rapidement des notions élémentaires d’économie de manière ludique.
4/ Réussir l’oral des concours des la DGFIP passe par une présentation dans la limite impartie
Dans le cadre des différents oraux de motivation des concours de la DGFIP vous devrez vous présenter dans un temps limité. Pour les inspecteurs des finances publiques, le temps imparti est de 5 minutes. Il en va de même pour les contrôleurs. En revanche pour les agents ce temps est bien plus court : 2 minutes. Vous devez impérativement respecter le temps imparti. Il s’agit d’une consigne qui vous est donnée à l’avance, le jury prendra ce non-respect pour de l’impréparation et vous serez donc pénalisé en cas de dépassement.
Profitez-en pour délivrer des informations sur votre parcours, universitaire, professionnel, et vos motivations. Votre présentation va, en effet, servir de base pour les questions du jury. Il faut donc intelligemment amener le jury à développer une des perches que vous allez lui tendre.
5/ Une erreur courante à l’oral des concours de la DGFIP : répondre trop vite
Combien de fois n’avons-nous pas répondu sans prendre le temps de réfléchir et donc apporté une mauvaise réponse. Dites-vous bien que ce n’est pas question pour un champion. Le but n’est pas de répondre au maximum de questions le plus vite possible. Un candidat qui saura prendre le temps d’apporter une réponse constructive sera fortement apprécié par le jury.
Cela démontre en effet que le candidat sait analyser une situation et prendre le recul nécessaire avant d’apporter son point de vu. Exprimer son raisonnement à voix haute n’est pas une mauvaise chose. Cela montre au jury que le cheminement intellectuel que le candidat a réalisé pour parvenir à sa conclusion.